Le Centre d’étude
des sciences et techniques de
l’information (Cesti) a reçu hier la visite de Pascal PARADOU, Directeur des
Magazines de RFI. En marge de cette
visite un débat de haute facture s’est tenu à la case-foyer dudit institut.
Venu
pour la remise du prix Découvertes RFI qui aura lieu samedi à l’institut
français, Pascal PARADOU a profité de son séjour à Dakar pour échanger avec les
étudiants du Cesti.
Arrivé
à 16 heures 45mn à la case foyer, le professeur à l’institut
français de presse (IFP), a, dans
sa communication inaugurale, tenu à
montrer l’importance qu’il accorde à l’échange. Il s’est dit également satisfait de la présence des étudiants et de l’accueil
qui lui a été réservé. Une présence qui témoigne de l’amour que ces jeunes ont
pour le journalisme. « Je trouve que vous avez une fraicheur, une
énergie, un enthousiasme, qui fait du bien quand on est un vieux crocodile comme moi, et qu’on est
professionnel depuis 25 ans», constate-t-il.
Pour lui, ce moment de partage joue un rôle de
taille dans la vie d’un professionnel car lui permet de remettre en
question sa manière de fonctionner.
Lors
de la rencontre, les étudiants n’ont pas
manqué d’animer le débat en posant des questions relatives au fonctionnement de
Rfi et à la couverture qu’elle accorde aux conflits qui secouent en général le
continent africain. « On
essaie de faire du mieux que nous pouvons pour avoir un traitement équilibré
des informations que nous diffusons ». Une réponse qui a permis à
l’homme de radio de montrer que le journaliste doit toujours se soucier de
l’équilibre de la nouvelle qu’il donne.
A
la question de savoir si un probable partenariat pourrait naître
entre le Cesti et RFI ? Pascal PARADOU
laisse entendre qu’une collaboration pourrait bien voir le jour et permette à
certains étudiants de bénéficier d’un stage.
Pour sa part
le directeur du Cesti Ibrahima
SARR a fait savoir que l’administration
ne ménagerait aucun effort pour assurer aux étudiants une formation de haute
qualité.
Dans une voix qui
rappelle l’ancien animateur de l’émission « Culture vive », l’homme de radio a rappelé trois points
essentiels qui font le journaliste : « avoir
envi de ce métier, être curieux et surtout
être le plus précis possible ». N’est-ce –pas- là une manière de dire aux futurs journalistes
que dans les médias la précision dans l’utilisation des mots est de rigueur?